Portugal


Premières images du Portugal, dans le Parc naturel de Peneda-Gerés.



A Porto


Lapierre entre de bonnes mains. A gauche Johnny, un cycliste a qui j'adresse un énorme merci pour son assistance ! Avec un pneu neuf mais fatalement endommagé (rassurez-vous, ce ne fut pas de ma faute, les relations avec Lapierre restent excellentes), j'étais bien embêté. Hormis un passionné comme lui, peu de personnes du coin devaient connaître cet atelier de spécialistes a proximité.


La photo n'est pas très belle mais illustre un peu, pour ce qui concerne les paysages rencontrés en Galice et au Nord du Portugal, l'importance :
- de l'exploitation des forêts (monocultures d'eucalyptus et de pins)
- du risque incendie
- de l'électricité d'origine éolienne


Au pied de la Serra da Estrela, il etait important de bien chauffer le moteur. Quoi de mieux alors que des pâtes Radiatori ? (ici avec du poivron, un oeuf, de la tomme de chèvre et de la spiruline)











Encore une photo de popote… Oui certes mais la c’est pour répondre a une suggestion de Lapierre. Je m’explique.
 On m’a demandé : « Vous êtes perdu ? » J’ai répondu : « Pas du tout, je cherche juste un coin tranquille pour preparer mes pâtes préférées ».

Another day… « So you are not going to Santiago but do you believe ?” My response was “Of course, in pasta Jeanjean I trust ! ”.

Yè bonmaten man jwenn Mariklod, an madanm man konnet ladaf Fodfwans. Pa koté Alfama, an mitan tjè Lisbonn. I té ka lévé lavwa anlè an machann lédjim. Man pa sav poukisa men sa enden mwen pou wè i. Kifè I di mwen : “Eben Marten, sa’w ka fè la?” - ”Man la, tout bagay ka woulé. Ek wou menm ? Sé moun lan ? Polinet... Ga sa, man ni bon sponsô. Atjelman man ka chèché dlo pou sa mété pat mwen-an anlè difé.”

En el pueblo de Ernes, hay un hombre extraordinario quien me recibió de manera muy amable. Por todo lo que me ofrecí el, me faltaban palabras de agradecimientos. Entonces le deje un paquete de pasta Gigli jengibre y limón. Aunque todavía yo no había probado esas, estaba seguro que le gustaría.

(dans un café de Porto) “Você ve a menina que esta la ? Esta flertando com você.» « Lo siento no hablo portuguès. Pero, conocen la Patte Jeanjean ?»

Lapierre a fini par me dire : “Martin, je n’ai aucun reproche a te faire au niveau de tes idées mais je pense que tu devrais essayer de montrer davantage que tu n’es pas sectaire”. Ci-dessous, voila donc du riz (avec brocoli, un peu de charcuterie locale, persil et tomme de vache)

ps : Bien que je ne sois nullement lassé des pâtes artisanales (que je trouve très bonnes et d'excellente qualité en termes de carburant) de mon sponsor, le fait est que je suis parti avec trois kilos de pâtes (et un peu de pois cassés). Ne connaissant pas suffisamment les capacités de Lapierre atelé, de même que les miennes avec un vélo ainsi chargé, il etait difficile de faire plus (pour les mêmes raisons, je ne suis parti qu'avec trois bouteilles de Marcillac). Ceci explique que j'ai commencé a diversifier davantage mes repas. Pour économiser ce qui m'est précieux et par curiosité envers ce qui est différent, j'ai fait plusieurs plein avec des pâtes bio produites en Espagne (1 kg acheté). Actuellement (dimanche 12 avril), il me reste environ 400g de pâtes de la Patte Jeanjean. Je les garde comme l'on garde une chambre a air de secours... En attendant de pouvoir me réapprovisionner en Aveyron avec les réserves que j'y ai laissées.



Des cigognes qui vous passent le bonjour.


Lapierre tenait a faire quelques investigations de terrain, on s'expliquera plus tard la-dessus.










Les chênes-lièges n'ont rien a envier a la splendeur de leurs cousins...


L.: Alors qu'en penses-tu ? C'est l'endroit idéal que tu cherchais ?

M. : Je ne sais pas bien, je suis plutôt perplexe. A condition qu'ils soient vigilants avec les produits qu'ils consomment (notamment au niveau des médicaments) et qu'ils prennent d'autres précautions appropriées, cela ne me choque pas tant que ça si certains développent des méthodes originales pour entretenir la fertilité de leur potager. Mais par principe de precaution, je préfère m'abstenir. Bien que ce soit une langue familière au français et a l'espagnol, le portuguais est quelquechose de nouveau pour toi et moi. Par ailleurs, il faudrait au minimum prendre contact avec cette association.


L.: Et ici ?

M. : Non Lapierre, pour les mêmes raisons que tout-a-l'heure.


L. : Ben zut, il n'y a personne et c'est fermé.


L.: Cette fois il n'y a pas de doute, fais-moi confiance, tu peux y aller.

Plus tard, j'ai compris en quoi le fait d'avoir un moucheron dans l'oeil peut impacter la perception des petites choses importantes...









Un mardi midi au marché de fruits et légumes de Caldas del Rey.

M. : Qu'en dis-tu Lapierre, c'est pas beau ça? Cette femme d'origine angolaise qui nous interroge sur le pourquoi de notre voyage et qui nous offre les fruits et légumes que nous allions acheter.
L. : Si, ça fait toujours plaisir de voir de la gentillesse.
M. (une demi-heure plus tard): Et cette dame qui nous invite au musée du vélo dont nous ignorions l'existence.
L. : Tu vois, toi qui rãlait parce qu'on allait arriver tard au marché. Aujourd'hui est encore un bon jour. Du coup on renonce au musée de Péniche ?
M. : Je ne sais pas, on verra. Il te faisait envie le musée de Péniche ?
L. : Oui mais moins que celui la. D'ailleurs, on dit merci qui ?
M. : Ola doucement ! La dame a trouvé que tu vieillissais bien mais je ne suis pas certain que ton look vintage aurait suffit a interpeller cette personne, sans mon gilet jaune. Merci la dame, c'est tout. 




En effet, Obidos (ci-dessous) mérite que l'on se promène dans ses ruelles. "C'est le bleu et le jaune, ya pas de secret." dira mon compagnon.




Fortification et ancienne prison de Péniche

Lapierre (a coté d'une piste de Karting): "Il a certainement du faire une bétise mais je trouve la punition sévère quand même."



Lisbonne nous voila ! (pour vous mettre un peu dans l'ambiance, je vous recommande d'écouter la chanson suivante de Dead Combo : Um Homem Atravessa Lisboa Na Sua Querida Bicicleta ; https://www.youtube.com/watch?v=mWz-7Z9LYEQ)
A peine arrivés, on ne résiste pas a la tentation des pâtisseries (incontournables pour les touristes qui se respectent) de l'Antigua Confeitaria de Belém. Un régal en effet !



L. : Martin,  tu crois que l'on peut camper ici ? Quand même, je me demande si ca ne craint pas un peu pour la nuit.

M. : Il n'y a rien a craindre Lapierre, regarde un peu la qualité de la pelouse, c'est l'endroit ideal.

(apres une heure de séchage) - "Continue a te foutre de ma gueule et tu vas voir un peu...".












"Lapiè, ou pa oublié sa man té di'w. Eben ga sa ! Nou rivé Lafrik Lisid !"


An lannuit, an tet mwen... Lavwa misié Viktô ka tjenbé zorey èvè tjè sé moun lan. Moun doubout, ka kouté "mémé, magré sa"... "Pa ni pasé lanmen oswè-a"... Evè sé tanbourié-a, tibwatè ek répondè pou bagay-la bel.

L.: Foda'w lévé frè. Sa ké an bel jounen ek soley pé ké atann ou.
M.: Man sav, i bon. Rev mwen-an chapé lotbò chèché bon kalté fôs. Atjelman man la. Man dômi konmifo ek, ou ké wè, nou ké ni bon balan jôdi-a !


on the way to a rainbow gathering...


and on the way back.











Bien qu'il n'ait pas de penchant particulier pour les églises, Lapierre fut un peu bouleversé par ce charme original, ainsi que par l'attitude légèrement provocatrice.






1 commentaire:

  1. Martin,
    j'ai bien reçu ta carte !
    ça me fait tant plaisir de suivre cette aventure que tu partages avec, Lapierre que j'embrasse :)
    J'en profite pour t'annoncer que je suis en stagérisation et que dans quelques mois je serai officiellement titulaire de mon poste, l'occasion de voir ce que la nouvelle Collectivité m’offrira comme perspectives d'évolution.
    Fini le cabinet dentaire, je vais pouvoir me remettre au permis.
    Pour en revenir à ce blog, ces pâtes me font saliver un max @@
    Roulez jeunesse :D

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